Assurance vie : 12 raisons d’y souscrire

Pourquoi souscrire un contrat auurance vie

Le contrat d’assurance vie est le placement préféré des français.

Son succès auprès de vous s’explique par sa souplesse de gestion, ses performances, sa fiscalité. Et surtout… répond à vos multiples objectifs au regard de vos projets de vie, tout en vous offrant un choix de placement diversifié.

Voici un inventaire non exhaustif des multiples objectifs patrimoniaux que vous pouvez atteindre avec un contrat d’assurance vie.

 

1. Préparer ou conforter votre retraite avec l’assurance vie

Contracter un contrat d’assurance vie permet de se constituer un capital ou des compléments de revenus personnalisés. De se prémunir contre une baisse de votre pouvoir d’achat lors de la cessation d’activité. Cela garantit le versement de revenus fixes lors de votre départ en retraite.

Une sortie en rente viagère permet de sécuriser votre situation future et celle de votre conjoint (réversion). 

 

2. Se constituer un capital grâce à un contrat d’assurance vie

Saviez-vous que l’assurance vie n’a pas de plafond de versement. Donc votre capacité d’épargne est seulement limitée à vos propres facultés contributives.

En effectuant des versements programmés, il vous est possible de vous constituer régulièrement une épargne. Tout en supprimant les risques d’entrée aux plus mauvais moments. Ce qui vous permet d’investir sur des supports volatils tout en écrêtant les pics. En effet, les versements programmés permet un lissage du prix de revient des titres.

Personne ne connaît le plus bas d’un marché. Aussi, il est toujours plus aisé d’arbitrer en faveur du support en euro pour garantir les gains. Sachez les fonds en euro des contrats multisupports sécurisent votre capital et les intérêts sont définitivement acquis.

 

3. Disponibilité de votre épargne avec l’assurance vie

A tout moment, il vous est possible de récupérer tout ou partie de vos fonds investis dans un contrat d’assurance-vie. La plupart des contrats proposent des avances de l’épargne disponible (sommes versées + intérêts et plus-values). Les avances sont des « prêts » effectués par l’assureur pour une durée déterminée et peu onéreuses pour vous. En outre lors du remboursement des avances, l’assureur ne perçoit pas de frais d’entrée.

Les contrats d’assurance vie offrent également la possibilité de faire des retraits partiels ou totaux de l’épargne disponible. Ces retraits s’effectuent la plupart du temps sans frais contractuels, mais ils supportent la fiscalité applicable en fonction de la date d’ouverture du contrat.

Attention cependant à quelques contrats qui prélèvent des frais, souvent dégressives selon la période au cours de laquelle interviennent les retraits.

4. Diversifier votre épargne avec l’assurance vie

Certains contrats d’assurance vie multisupport permettent d’investir sur des supports (des centaines) très divers. La diversité de ces unités de comptes permet de choisir les supports les mieux adaptés à votre profil avec une mise de départ la plus faible. 

Ainsi les contrats multisupports permettent une gestion personnalisée et diversifiée en fonction de votre capacité d’épargne.

 

5. S’offrir des revenus réguliers avec un contrat d’assurance vie

l’assurance vie a une fiscalité favorable aux intérêts et plus-values en cas de retraits partiel ou total. Cela est idéale pour vous constituer des revenus mensuels ou trimestriels.  En effet, au delà de 8 ans de détention, en cas de retrait, vous bénéficiez d’un abattement annuel de 4 600 euros si vous êtes célibataires, veufs ou divorcés et de 9 200 euros pour les couples soumis à imposition commune.

 

6. Servir de garantie

Vous pouvez nantir votre contrat d’assurance vie au profit d’un créancier en garantie du remboursement de votre dette. La pratique du nantissement ou de la délégation d’un contrat assurance vie en faveur d’un établissement financier est courante pour garantir l’octroi d’un prêt.

Recourir à un contrat d’assurance vie adossé à un prêt in fine (par exemple), reporte à la fin de la durée du crédit, le remboursement du capital emprunté. Ce montage apporte un effet de levier considérable en matière de financement dans le cas d’un investissement locatif. Cela augmente les intérêts déductibles des revenus fonciers.

 

7. Protection efficace contre la perte d’emploi

L’assurance-vie peut aussi être une véritable réponse aux difficultés financières et au surendettement engendré par un licenciement ou une invalidité.  Dans ce cas, les retraits anticipés, sont exonérés d’imposition même si le contrat n’a pas atteint une durée de huit ans.

 

8. Préserver ses proches financièrement

L’assurance vie permet de mettre ses proches à l’abri des conséquences financières d’un décès et assurer ainsi l’avenir de vos enfants et de votre famille.

Certains contrats proposent différentes options de prévoyance. En versant à votre conjoint survivant ou à vos enfants à charge, ou selon le cas à vous-même, une rente ou un capital.  C’est aussi le cas des contrats qui moyennant une cotisation spécifique, prennent en charge le paiement des primes programmées en cas d’incapacité ou de votre décès.

Enfin, sachez que quelques contrats proposent des rentes dites dépendance. Il s’agit généralement d’un choix à faire à la sortie de votre contrat.

9. Accompagner un enfant handicapé avec un contrat d’assurance vie

Il existe plusieurs types de contrats d’assurance destinés aux enfants handicapés.

 

  • Contrat d’épargne handicap, souscrit par le handicapé qui ne peut exercer une activité professionnelle normale.

 

  • Contrat rente survie, souscrit afin de garantir le versement de prestations à un handicapé qui ne peut subvenir seul à ses besoins.

 

Ces contrats permettent le versement d’un capital ou d’une rente à une personne handicapée suite à votre décès. De plus, les primes versées bénéficient d’une réduction d’impôt.

10. Anticiper votre succession avec l’assurance vie

L’assurance vie est un instrument idéal pour organiser la transmission de votre patrimoine dans des conditions fiscales privilégiées.

Un contrat d’assurance-vie permet aux bénéficiaires de percevoir à votre décès le capital en exonération de droits de succession. Lorsque la somme ainsi transmise n’excède pas 152 500 euros par bénéficiaire. Bien utilisée, l’assurance-vie vous permet ainsi d’organiser à l’avance le partage de votre patrimoine.

Cette liberté permet de mettre en oeuvre une stratégie successorale conforme à vos volontés. Par exemple, privilégier des personnes tierces dénuées de droits civils successoraux en l’absence de liens matrimoniaux ou de filiation tels que les concubins. Toutefois, même si la liberté de disposer de son argent existe, elle souffre de limites.

Attention à ne pas léser vos héritiers éventuels en octroyant une fraction trop importante de votre patrimoine à des bénéficiaires autres. En raison des attraits fiscaux de l’assurance vie en matière de transmission, l’administration fiscale reste vigilante sur ce point.

Afin d’éviter toute surprise à vos proches, il vous est possible de souscrire en leur faveur une garantie plancher ou une garantie plancher majorée. Ces garanties vous permettent d’assurer aux bénéficiaires désignés par vos soins qu’ils recevront, quoiqu’il arrive, au moins les sommes investies.

 

11. Prévoir le paiement des frais de succession

Si le patrimoine transmis est important, l‘épargne d’un contrat d’assurance-vie peut répondre aussi à cette préoccupation. L‘assurance vie permet d’éviter des soucis financiers à vos proches pour le paiement des droits de succession.

12. Aider ou installer vos proches gràce à votre contrat d’assurance vie

La transmission d’un capital via une assurance vie permet aussi de les études de vos enfants ou leurs apporter une aide lors de l’installation professionnelle ou personnelle.

 

 

 Bon à savoir

Le nombre de contrats d’assurance vie que vous pouvez souscrire n’est pas limité. Vous pouvez en ouvrir autant que vous le souhaitez sans limitation de montant.

Les versements après 70 ans sont plus rares en raison de la fiscalité qui s’applique. Toutes les primes versées après cette date sont soumises aux droits de succession pour la fraction qui excède 30 500 €.

Exception faite pour les personnes exonérées que sont :

  • le conjoint survivant,
  • le partenaire d’un pacs survivant,
  • le frère ou sœur du défunt âgé de plus de 50 ans dans certaines conditions,
  • et pour les personnes morales totalement exonérées de droits de succession.