Une des caractéristiques étonnantes de l’or, c’est que les quantités disponibles ont toujours été suffisantes pour qu’il soit relativement facile de s’en procurer en y mettant le prix, mais suffisamment rare pour qu’il reste précieux.
- Mais qu’est-ce qui distingue l’or des autres valeurs refuge, au point d’en faire une assurance anti-crise ?
- Quels sont les meilleurs moyens pour acheter de l’or ?
- Que choisir, or physique ou or-papier ?
- Où acheter de l’or ?
Lisez cet article et découvrez les réponses à ces questions…
Depuis le 30 juillet 2004, l‘or n’est plus coté à la Bourse de Paris mais il reste coté sur d’autres places mondiales :
- Londres,
- New York,
- Hong-Kong,
- Istanbul,
- Shanghai,
- etc.
Le cours au comptant de l‘or à Londres sur le London Bullion Market (LBMA) sert de référence dans le monde entier.
Il est déterminé au fixing deux fois par jour (par confrontation de l‘offre et de la demande) et est exprimé en dollars US par once Troy d’or fin (oz ou ozt).
Une once Troy d’or fin correspond à 31,1035 grammes.
Pour obtenir le prix d’un gramme d’or, il faut donc diviser le cours par 31,1035 et le convertir en euros.
Comment investir dans des pièces ou des lingots d’or ?
Pour être négociés comme métaux précieux, les pièces et lingots d’or doivent appartenir à la catégorie de l‘or d’investissement, notion financière qui, depuis le 1er janvier 2000, fait l‘objet d’une définition européenne.
Selon cette directive, l’or d’investissement peut exister sous trois formes.
1. Il peut s’agir d’une barre (ou lingot) ou une plaquette d’une pureté égale ou supérieure à 995 millièmes, de plus de 1 gramme.
2. D’une pièce de monnaie frappée après 1800, d’une pureté égale ou supérieure à 900 millièmes, ayant eu cours légal dans le pays d’origine et vendue à un prix n’excédant pas plus de 80% la valeur de l’or contenu dans la pièce.
3. L’or physique détenu par les particuliers, représenté par des titres (à au moins 995 millièmes) : certificats et contrats futurs ou forward.
Tout produit reconnu comme étant de l’or d’investissement bénéficie du même avantage fiscal : pas de TVA à l’achat.
Chaque année, chaque pays européen établit la liste des pièces qui seront considérées pendant l’année suivante comme de l‘or d’investissement. En France, une vingtaine de pièces sont ainsi négociables, au premier rang desquelles le Napoléon qui représente à lui seul l’essentiel des transactions.
Les pièces ou lingots qui ne répondent pas aux critères de l‘or d’investissement sont considéré comme étant des biens de collection ou de l‘or industriel.
Pour pouvoir être négociées, les pièces ne doivent comporter ni coups ni rayures (il est conseillé de ne pas les nettoyer).
Ne sont pas considérées comme de bonne livraison les pièces limées, montées (bagues par exemple), percées, gondolées, tachées, ayant subi une transformation susceptible d’en modifier l‘aspect (émaillage, vernissage) ou portant des marques nettement apparentes de détérioration.
Les pièces portant des éraflures dues à la circulation et les pièces normalement usées, c’est-à-dire dont le frai (l‘usure) ne dépasse pas 5 pour 1 000 du poids brut théorique sont considérées comme de bonne livraison.
Le mieux est de les acheter dans des pochettes scellées, ce qui facilitera leur revente.
Les lingots et barres correspondent aux critères de pureté lorsqu’ils sont marqués (insculpation) ou livrés avec un certificat (bulletin d’essai).
Vous pouvez acheter des pièces et lingots d’or via :
- les banques. Vendre de l’or n’est plus le coeur de métier des banques qui préfèrent proposer des services dématérialisés à forte valeur ajoutée. Tous ceux qui ont testé sont unanimes, acheter des pièces auprès d’une banque est long et fastidieux.
- les bureaux de change. Attention aux commissions, souvent opaques.
- les numismates. Ces spécialistes des pièces d’or vendent également des bijoux, lingots et lingotins. Les marges pratiquées varient beaucoup d’un numismate à l’autre.
- les sites de ventes aux enchères. Les ventes s’y opèrent exclusivement entre particuliers. « A consommer avec modération. »
- les sites de vente et d’achat d’or en ligne. Soyez attentif aux frais, aux conditions de transport, de stockage et de retrait de votre or varient selon les sites. Prenez le temps de bien analyser les solutions d’investissement proposées par chaque site avant d’acheter de l’or sur internet. Éviter les sociétés inconnues. Je vous conseille également de vous orienter vers les sites ayant leurs sièges en France. S’il y avait un problème, ce serait plus facile pour vous de faire un recours en justice.
- les commerçants (artisan, atelier, boutique). Ne jamais s’arrêter à un seul commerçant pour vous faire une opinion, mais comparer les prix d’achat/vente, la qualité proposée pour le prix, les services complémentaires (produits scellés par exemple).
Où conserver l‘or acheter ?
Lorsque vous achetez de l‘or physique, vous devez savoir ou vous allez le conserver.
Vous pouvez stocker vos lingots :
- dans votre banque
- à votre domicile
- dans des entrepôts sécurisés en dehors du système bancaire.
Voyons ensemble les avantages et les inconvénients de ces possibilités de stockage.
- Stockage à domicile
En passant par votre banque, vous avez le choix de les garder chez vous. Attention, si vous conservez vos pièces et lingots d’or chez vous, pensez à souscrire une extension de garantie dans le cadre de votre assurance habitation ou une assurance spécifique objets de valeur pour vous couvrir contre le vol, l‘incendie ou tout autre sinistre.
En contrepartie, votre assureur peut exiger que vos pièces et lingots soient enfermés dans un coffre.
Mais le stockage à domicile n’est certainement pas la solution à privilégier. Même s’il est rassurant de garder son or près de soi, le stockage à domicile est risqué.
Vous vous exposez au risque de voir disparaitre votre or du jour au lendemain suite à un cambriolage.
Néanmoins si vous choisissez cette option, je vous conseille d’installer un coffre-fort, fixé au sol ou scellé pour remplir pleinement son rôle et surtout, surtout… ne pas être visible.
- Stockage bancaire
Sachez qu’en règle générale ce n’est pas le rôle d’une banque de stocker de l‘or.
Elle vous proposera d’ouvrir un coffre et la valeur de votre or sera portée au crédit de votre compte-titres, et vous pourrez ainsi les revendre simplement en donnant un ordre de vente, comme pour une action.
C’est une protection valable mais attention, vous ne pourrez pas y accéder quand vous risquez d’en avoir le plus besoin : en cas de panique financière et de fermeture temporaire des banques (souvenez-vous de Chypre. Les banques chypriote furent fermées pendant 12 jours d’affilés).
De plus, en détenant votre or dans votre pays de résidence, vous vous exposez au risque de confiscation des stocks par votre gouvernement, comme c’est déjà arrivé aux États-Unis en 1933.
- Stocker son or physique en dehors du système bancaire
Le mieux est certainement de stocker son or dans des entrepôts sécurisés car vous pourrez y accéder rapidement si besoin.
A condition bien entendu, que la société gérant le stockage de votre or ait une solide expérience en matière de stockage de barres d’or, une certaine taille et être fiable à 100 %.
Elle doit également pouvoir se charger de transferts internationaux d’or, selon votre demande. Enfin, votre or doit être garanti par des contrats d’assurance.
A noter que, lorsque vous laissez votre or dans le coffre-fort ou vous l‘avez acheté, vous continuez à profiter des avantages d’être propriétaire de barres d’or qui ne sont jamais sorties d’un circuit d’acteurs reconnus.
Ainsi, votre or conserve sa valeur maximale de revente, puisqu’il n’aura pas pu être altéré.
A quel prix acheter de l’or physique?
Depuis la fermeture du marché de l‘or à Paris en juillet 2004, il n’existe plus de cotation officielle en France pour les pièces et les lingots d’or.
Normalement, les banques et les principaux intermédiaires sur le marché de l‘or se réfèrent aux cotations des pièces et lingots publiées par Loomis, un opérateur qui fixe les cours et assure la liquidité des pièces et lingots.
La Banque de France fournit également sur son site internet les cours de l’or contre dollar et contre euro, tels que fournis par le fixing de 11h30 heure de Paris par le London Bullion Market Association (LBMA).
Mais dans la pratique, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence que ce soit à l’achat ou à la vente, car la négociation est de mise sur le marché de l’or physique.
II faut en outre savoir que si le lingot et la barre d’or valent exactement leur poids en or et suivent le cours de l‘once d’or, les pièces peuvent valoir plus ou moins que leur poids en or fin.
Cette différence est appelée la prime. La prime est la différence entre le prix du métal précieux constituant la pièce et le prix négocié de celle-ci.
Si la prime d’un lingot est une prime liée à la fabrication et à la marges du fabriquant, la prime d’une pièce d’or est généralement liée à un marché (à sa rareté, à l’offre et la demande qui existent sur ces pièces comme c’est le cas avec les Napoléons.
Ainsi, un Napoléon pourrait avoir pour 255 € d’or mais valoir 269 € à la revente. La prime d’une pièce d’or est donc son effet de levier à la revente, vous permettant ainsi de réaliser une plus-value.
Logiquement, elle est positive lorsque la demande est supérieure à l‘offre, négative dans le cas contraire.
Quelques règles et obligations en matière de transactions d’or physique
Le commerce de l‘or est règlementé par la loi du 2 février 1948. Le principe en est la liberté des transactions.
Je le répète à nouveau, comme pour les valeurs mobilières, il n’y a pas de TVA à l‘achat sur les lingots, lingotins et pièces d’or d’investissement.
Sont concernés les lingots et lingotins d’un titre supérieur à 995 millièmes, ainsi que toutes les monnaies frappées après 1800 ayant eu cours légal.
Les établissements qui vendent de l‘or sont soumis aux obligations liées à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et, le cas échéant, aux contraintes liées à la garantie des métaux précieux et aux dispositions applicables aux établissements financiers.
De plus, le Code général des impôts fait l‘obligation à tous les assujettis qui réalisent des opérations portant sur l‘or d’investissement, de conserver à l‘appui de leur comptabilité les documents permettant d’identifier leurs clients pendant une période de six ans pour toutes les transactions dont le montant unitaire excède dorénavant, 15 000 euros. Cette obligation concerne aussi bien les ventes de gré à gré que les ventes publiques.
Cette obligation ne revêt pas une forme particulière, par conséquent l’identité des clients peut être apportée par tout moyen. Toutefois, par mesure de simplification, les assujettis qui sont d’ores et déjà astreints à la tenue d’un registre peuvent satisfaire à l‘obligation ci-dessus par la production de ce registre.
De plus, depuis le vote de la loi de finances rectificative pour 2011, tout achat d’or quel qu’en soit le montant doit être payé par chèque barré, virement ou carte de paiement. Ce texte renforce de plus les obligations déclaratives des vendeurs.
Et le seuil de 500 € limitant l’autorisation de paiement en espèces par les commerçants et les non commerçants est supprimé.
La revente de l‘or donne lieu à taxation selon deux régimes au choix :
1. Le régime de la taxe forfaitaire : elle s’applique sur le produit de la vente (plus-value ou pas…). Son taux (induant la CRDS) est de 10,5% depuis le 1er janvier 2014.
2. Le régime des plus-values réelles : depuis le 1er janvier 2006, les investisseurs peuvent privilégier le régime des plus-values réelles dès lors qu’ils peuvent justifier du prix et de la date d’acquisition. Ainsi, les vendeurs d’or dit d’investissement peuvent, sur option, choisir de payer 34,5% sur la plus-value avec une décote de 5% par an (depuis le 1er janvier 2014) à partir de la 3eme année de détention (preuve d’achat à l’appui).
La faculté pour l‘investisseur de pouvoir exercer l‘option sur la plus-value réelle présente 3 intérêts majeurs :
1. Choisir en fonction de la plus-value réalisée et la durée de détention, le régime de taxation le plus intéressant (la taxe forfaitaire de 10,5% sur le capital ou 34,5% sur la plus-value)
2. Une exonération totale au bout de 22 ans
3. Aucun impôt en cas de moins-value, quelle que soit la durée de détention.
Attention : pour être en droit d’exercer l’option de la taxation sur la plus-value réelle lors la revente de pièces d’or, je vous conseille lors de leur achat de ne pas en avoir demandé leur livraison car cela rend quasi- impossible de prouver le lien indissociable entre les pièces d’or et la facture ou l‘acte d’acquisition présenté, les pièces ne pouvant pas être individualisées de façon suffisante.
Cas particulier des non-résidents : depuis le 1er janvier 2014, les non-résidents sont désormais exonérés, moyennant certaines conditions, de la taxe forfaitaire de 10% sur leurs cessions et leurs exportations de métaux précieux.
Bon à savoir
La multiplication des négociants en métaux précieux ces dernières années, vous a peut être incité à vendre les bijoux en or que vous déteniez, soit parce qu’ils ont été abimés ou cassés, soit plus simplement, parce que leur conception ne correspond plus à vos goûts. Or bien souvent, en tant que vendeurs occasionnels vous êtes généralement peu ou mal informés.
Une situation qui entraine certains abus, car vous risquez de céder votre or à des prix bien inférieurs à ceux du marché du fait d’une méconnaissance de ce dernier.
Or, la loi Hamon, qui est entrée en vigueur en 2014, renforce la législation sur les ventes d’or (bijoux, pièces, objets, …) afin de mieux protéger les particuliers qui cèdent leur or contre de l‘argent.
En effet, afin que vous soyez mieux informer, un contrat de prévente est désormais obligatoire. Celui-ci doit comporter un certain nombre d’informations telles que le poids et le titrage des bijoux ou des objets, le cours officiel et le prix de vente détaillé (taxes et frais compris).
En outre, les négociants doivent désormais afficher les prix de rachat de manière visible. Cette obligation concerne aussi bien les magasins que les sites de rachat en ligne.
Enfin, en tant que vendeur particulier (ou non professionnel) de votre or, vous disposez désormais d’un délai de rétractation de 24h.
Si, dans ce délai d’un jour, vous souhaitez récupérer votre bien, vous ne pourrez subir aucune pénalité.
Comment investir dans de l’or papier
A. Acheter des titres indexés sur l’or physique
Il peut s’agir d’ETF c’est à dire des obligations à coupon zéro et à durée indéterminée, autrement dit, sans indication d’une date de remboursement. Chaque titre représente un dixième d’once d’or Troy.
Les titres indexés sur l‘or physique suivent parfaitement les fluctuations des cours de l‘or.
Son prix est donc égal a 1/10e du cours au comptant en dollars de l‘once d’or à Londres. Toutefois, dans la mesure où ces titres sont cotés en euros, un risque de change euro/dollar existe.
De ce fait, en cas de baisse du dollar par rapport à l‘euro, même si le cours de l‘once d’or s’apprécie, la valeur de vos titres va baisser.
II est cependant possible d’écarter le risque de change en choisissant des Trackers ou certificats or, des fonds assortis d’une garantie ou non contre le risque de change. Leur cours de bourse reflète exclusivement celui de l‘or.
Les frais de gestion incluent le coût de la couverture.
Bien que garantis par de l‘or physique (stockés à Londres), ces titres se négocient en bourse de la même manière que les actions. Leur cours en bourse évolue de la même manière que celui de l‘or au comptant (prix de l‘once d’or à Londres).
Ils sont cotés au comptant et en continu à Paris sur le NextWarrants, compartiment boursier de la place de Paris où sont cotés aussi les warrants et les certificats.
Les types d’ordres sont les mêmes que pour les actions (ordre à cours limité, au marché, etc.) et la liquidité est assurée par les émetteurs qui s’engagent à proposer tout au long de la séance de bourse des fourchettes de prix acheteurs et vendeurs.
Pour les acheter ou les vendre, il n’est pas nécessaire d’ouvrir un compte spécifique, il suffit de passer un ordre d’achat ou de vente auprès de l’établissement qui tient votre compte-titres ordinaire.
Ces titres ne comportent ni droits d’entrée, ni droits de sortie mais sont assortis d’une commission de gestion annuelle (moins de 1% en moyenne) qui couvre la rémunération de l’émetteur et le coût du stockage et de l‘assurance du stock d’or.
Votre gain, c’est-à-dire la différence entre le prix de vente et le prix d’achat du titre, est imposable selon le régime des plus-values de cession de valeurs mobilières.
B. Investir dans des mines d’or via des fonds aurifères
Ce sont des Sicav et des FCP actions dont l‘actif est majoritairement investi en actions de sociétés cotées (la plupart étrangères) dont l’activité à un lien avec l‘or :
- mines d’or (sud-africaines, chinoises, canadiennes, australiennes)
- et sociétés de prospection minière.
A noter que pour diversifier leurs risques, certains de ces fonds investissent également en actions de sociétés dont l’activité est liée à d’autres métaux précieux (argent, palladium, platine) ou aux matières premières.
Mais les cours des actions des sociétés minières sont plus instables que le prix de l‘or lui-même et sujets à des risques supplémentaires :
- risque de marché
- risque émetteur
- risque pays
- risques liés aux spécificités de l‘industrie de l‘extraction minière
- risque de change lié aux variations des devises dans lesquelles sont libellés les cours des sociétés minières par rapport à l‘euro (rand sud-africain, yen, dollars américain et australien).
En conclusion
Souvenez-vous que l’or est avant tout :
- Un bon actif de diversification
- Un actif à la fiscalité avantageuse, l’or bénéficiant d’une exonération de taxes au bout de 22 ans de possession
- La possibilité de réaliser des plus-values réellement intéressantes à la revente
- L’or physique est une assurance de liquidité, contrairement à l’immobilier par exemple. Les pièces d’or sont les plus faciles à revendre, surtout face aux lingots qui ne peuvent être fractionnés.
- Le métal précieux est rare et inaltérable. Contrairement aux devises, il ne brûle pas, ne peut pas s’imprimer.
Investir dans l’or (physique ou papier) doit, comme un investissement en valeurs mobilières, faire l‘objet d’une surveillance attentive et d’une gestion dynamique pour profiter des variations (souvent importantes) de cours.
En effet, tous les placements or (physique ou papier) ne sont pas égaux en terme de garantie, de flexibilité et de performance.
Alors, il est vrai que l’or peut être une assurance anti-crise (crise financière, risques de guerre, troubles sociaux en particulier) car dans ces situations délicates, les cours montent et l’or retrouve alors son symbole de valeur refuge.
Néanmoins l’or reste un placement risqué.
N’oublier pas que l‘or reste une matière première presque comme une autre, et que son prix évolue en fonction du jeu de l‘offre et de la demande et de l’évolution des grandes devises internationales.
Sachez aussi que ces variations peuvent rester très faibles pendant des durées très longues et qu’alors un investissement en or métal… ne rapporte aucun dividende ni aucun intérêt.
C’est pourquoi, je vous recommande de n’investir qu’une partie de votre épargne en or.
Pas plus de 5 à 10% du montant total de votre patrimoine.